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Le char sous-marin fait partie de ces phantasmes de la SF du début du siècle qui n'a pas vraiment été réalisé pour diverses raisons :
le besoin n'est pas forcément évident !
Comme tout engin bi-milieu c'est un compromis qui n'est performant ni sur terre , ni dans l'eau
Militairement parlant c'est lent et peu discret (bruit , vase remuée)
Le résultat fut que , à l'exception du char allemand Seeteufel illustré ci-dessus en maquette (armement : deux torpilles G7, un mitrailleuse et/ou un lance-flammes) et peut-être d'engins soviétiques des années 80, la plupart des matériels à chenilles ou à roues ont des vocations civiles de renflouement d'épave plus que des tendances militaires et agressives. On retiendra donc comme définition du char sous-marin pour cet article : véhicule piloté destiné à rouler ou à cheniller au fond de l'eau. L'aspect militaire et offensif, bien que présent sur une part importante des matériels présentés, n'étant plus que subsidiaire.
En maquette, seul Midori à la fin des années 60 se pencha avec insistance sur le domaine mais en restant dans la science-fiction.
Aujourd'hui la submarinité si l'on me pardonne ce néologisme n'apparaît qu'au travers d'équipements de gué sur les blindés. Mais là aussi peu de maquettes de blindés retranscrivent cette capacité.
Cet article évoquera d'une part les projets et prototypes réels et d'autre part les maquettes concernées par le domaine.
Sources documentaires :
divers numéros de Science & Vie
The U-boat de Eberhard Rössler
Kommandosi glebin de Andrezj Perepeckzo
L'Or à la tonne de Robert Stennuit
Armes insolites et systèmes de Jean-René Clergeau
Remerciements à Patrick Laurensis pour son aide à dépister les intrus...
© Modelstories 2003
Qui dit char sous-marin , pour sa variante la plus offensive , dit aussi canon sous-marin. Même si ce genre d'artillerie peut aujourd'hui paraître risible, elle n'en a pas moins été conçue et testée, en particulier par l'US Navy .
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