Le char Renault FT17 fut, nonobstant l'utilisation de chars lourds, le principal char français de la 1ère Guerre Mondiale. Premier char à monter son armement en tourelle rotative, il préfigurait le char de combat tel que nous le connaissons depuis. Décliné en d'innombrables versions , exporté dans de nombreux pays, copié dans plusieurs autres il fut le char le plus important des années 1920 et resta en service dans l'Armée Française puis dans la Wehrmacht et la Luftwaffe jusqu'en 1944.
Sauf précision contraire toutes les photos sont de l'auteur et ont été prises au Musée Royal de l'Armée à Bruxelles (Belgique), au Musée du Royal Armoured .Corps de Bovington (Angleterre) et lors d'une exposition du Musée Renault à Boulogne (France).
Remerciements à Pascal Danjou de Minitracks pour son aide.
Vue générale de la machine du Musée Renault. Le camouflage n'est probablement pas d'origine mais paraît plausible.
Vue générale de la machine de Bovington . Le gris-bleu paraît a priori étrange mais en fait si s'agit du fameux « gris artillerie » omniprésent sur les matériels français de l'époque. Attention cette machine est un prototype différents de la série sur plusieurs points dont la tourelle et les éléments de caisse moulées
Vue générale du FT17 du Musée Royal de l'Armée de Bruxelles. Bien qu'exposé dans le hall « 1ère guerre mondiale » les couleurs d'origine subsistant sur l'une des roues tendeuses suggère un matériel de prise ex -Allemand
Gros plan sur la tourelle mitrailleuse rehaussée du FT de Bovington
Tourelle mitrailleuse mod 1931 sur la machine du Musée Renault
Tourelle canon du char de Bruxelles
Dans le sens des aiguille d'une montre : gros plan sur le volet de vision du conducteur (Bovington), trappes arrière de la tourelle (Bovington) , Poste conducteur (Bruxelles) , vue générale du poste conducteur ouvert (Bruxelles)
Deux types d'échappements différents sur la machine de Renault et celle de Bruxelles.
Du côté opposé à l'échappement un râtelier peut recevoir des éléments du lot de bord. En pratique il semble être souvent vide sur les photos d'époque.
A gauche la manivelle de démarrage sur la machine de Renault et ci-dessus les ventilations sur le moteur du FT de Bovington . A droite autre vue de « l'échine » de la machine de Bovington
La plaque de constructeur de la machine de Boulogne (à gauche) indique qu'il s'agit bien entendu d'un char construit chez Renault tandis que la tourelle moulée de l'engin de Bruxelles (droite) révèle aussi son fabricant. La plaque de la machine de Bovington (centre) indique « non protégé » révèlant qu'il s'agit d'un char de démonstration non blindé!
Barbotin plein à Bovington (extrême gauche) et ajouré à Bruxelles (gauche)
Les roues tendeuses à l'avant sont par contre très semblables sur les 2 machines. Notez le segment de camouflage 3-tons qui subsiste sur le char exposé à Bruxelles et me laisse à penser que cet engin a servi dans l'Armée Allemande.
Nez de l'engin de Bovington . Remarquez le style particulier du numéro de série (plus fréquent sur les pontons latéraux ) et la plaque « non protégé ». La pointe avant semble être moulée d'une seule pièce sur cette machine
Une vue peu fréquente de l'espace entre le ponton de suspension droit et la coque.(Bovington)
Schéma de la suspension extrait d'un manuel de l'Armée Française. Ci-dessous le nez du FT de Bruxelles
Gros plan sur un duo de maillons de chenille. Un sur deux est estampé avec un numéro de série (Renault)
Queue (visiblement rapportée) sur l'engin de Bovington. Notez l'arrière du char curieusement arrondi
Queue du FT 17 de Bruxelles. Les queues de cochon soudées sur la structure sont unusuelles.