SCRATCH 1/48 Riffard RM-1 type RDP « avion torpilleur »
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SCRATCH 1/48 Riffard RM-1 type RDP « avion torpilleur » projet d'Intercepteur fusée de 1917
Le RM1 est un projet de 1917 pour un intercepteur propulsé par une couronne de 48 fusées à poudre proposé par Marcel Riffard (l'homme des Caudron de record , quinze ans plus tard) et Gabriel Mollard (un jeune ingénieur -?- de 19 ans chez Bréguet) . RDP signifie « réaction directe - poudre ». L'avion est dit « torpilleur » car il est armé d'une torpille de 150mm dans le nez , elle aussi propulsée par fusée. L'avion préfigure donc très exactement l'intercepteur « à un coup » de type SNCASO Trident de 40 ans plus tard. (si le Trident vous intéresse voir nos articles suivants : SNCASO SO 9000 Trident 1/50 (montage du kit Heller) SNCASO SO 9000 Trident 1/100 (montage du kit Heller) Les maquettes du SNCASO 9000/9050 Trident (toutes les maquettes de cet avion illustrées et commentées)
La construction commence par le fuselage : la pointe avant est basée sur un réservoir supplémentaire de MiG 29 au 1/32 Revell, l'arrière sur un pod « bombe » de B58 (source indéterminée mais proche du 1/72). L'ouverture du poste de pilotage est découpée dans la section avant et l'arrière de cette section est affiné. Le siège (en scratch) est collé sur une section circulaire elle-même attachée à la partie arrière. Les empennages sont en carte plastique (carte téléphonique) avec des haubans en profilé Contrail.
Les ailes sont en carte plastique de 1,5mm pour la base (intrados). Le bord de fuite est affiné dès le découpage de cette pièce. Un profilé Contrail est collé à la section la plus épaisse de l'aile . L'ensemble est recouvert de carte plastique de 0.3mm délicatement cintré. Bord d'attaque et bord de fuite sont mis en forme ensuite.
Les 48 rockets ne sont que de la tige de Plastruct de 1,3mm de diamètre.
Les roues peuvent être prise sur un Bréguet XIV (Hi-Tech) car l'avion aurait probablement été construit par Bréguet si on avait décidé de le construire (mais en 1917 on ne pouvait interrompre les productions industrielles pour un nouveau modèle , même très novateur). Leur carénage c'est de la sculpture de bloc de Plastruct. La capuche (jamais le terme britannique de « hood » ne m'a paru aussi approprié que sur cet avion) est sculptée autour d'une bombe d'origine indéterminée avec les hublots rapportés (pourquoi des gros hublots comme çà ? Mystère). Un tube de plastique abouté à une plaque criculaire (cloison avant) permet de mettre en place la torpille .
Les figurines proviennent d'un set CMK (pilote -un géant de 190 cm à l'échelle) et de bidouillage Bandai (panzertruppe) pour le mécano.
Beaucoup de points restent en suspend concernant cet appareil : les gouvernes semblent bien trop petites, il n'y pas de volets : devait gouverner à la poussée comme sur un Harrier faisant du surplace ? Le train surbaissé rend scabreux atterrissage et décollage Le retour à la terre pourrait être difficile suivant les capacité de planeur de l'engin (qui n'est peut-être plus pilotable, voir le premier point ?) Et si il faut attaquer de nuit je ne vous dit pas l'angoisse du pilote !!!
Tous mes remerciements à Philippe RICCO qui a fourni les plans permettant la réalisation de cette maquette.
Plusieurs points dans la structure du nez (la coque est prise dans le réservoir supplémentaire du MiG 29 au 1/32 de Revell) A : tube du missile en tube Plastruct. B : la découpe du cockpit C : la forme de l'arrière de la capuche D : la poutre qui supporte l'aile supérieure.
Cette vue arrière montre que la section du réservoir de MiG 29 a été affinée (pour recevoir les fusées)
L'ensemble avant terminé : les ailes sont en place . A gauche le missile avant (amovible) , à droite la capuche du pilote.
La queue vient de la boite à rabiot mais semble un pod de B58. Une section de carte plastique de 1mm a été enroulée sur l'avant pour assurer l'emboitage dans le nez.
Le plan d'usine sur lequel est basé le modèle ,(aimablement fourni par Ph. Ricco).
La queue est maintenant terminée avec les fusées installées et un siège à l'avant pour meubler le cockpit.
Deux vues du modèle terminé. Avant peinture.
Un apprêt gris permet de dépister les imperfections.
